navigation

SANS FAMILLE

Production THEATRE DU VIEUX COLOMBIER-COMEDIE FRANCAISE
Jeune Public, création novembre 2020 reprise en décembre 2021
D’après Rémi sans famille de Hector Malot
mise en scène Léna Breban

Adaptation Léna Breban et Alexandre Zambeaux

scénographie Emmanuelle Roy assistée de Chloé Bellemère
création sonore Victor Belin, Raphaël Aucler
lumières Arnaud Jung
costumes Alice Touvet

 

Construction du décor ATELIERS JIPANCO

NOTE D’INTENTION SCENOGRAPHIQUE
ESPACE D’ENERGIE ET DE TRANSFORMATION…

L’un des principes scénographiques est de traduire les grandes marches de Rémi et de sa troupe à travers les territoires. Une grande épopée avec ses glissements et ses morphing temporels et géographiques. Ces transformations rapides d’une image en une autre vont être possibles grâce au chemin rotatif qui permettra d’une part aux paysages de se transformer mais aussi et surtout aux comédiens d’avancer dans l’histoire en se confrontant aux éléments dans un vrai corps à corps. Ils avanceront contre le vent, contre la neige, en adaptant leurs pas et leur gestuelle à la force de ce qu’ils affrontent. Le chemin tournant devient un personnage à part entière dont la vitesse et le sens donne la réplique aux comédiens tel un interprète.

LE THEATRE DANS LE THEATRE

Le deuxième principe scénographique est d’évoquer le théâtre de tréteaux, soit le théâtre dans le théâtre. Les Comédiens racontent leur histoire et modifie eux-mêmes certains éléments de décor sous les yeux des spectateurs. Le spectacle se fabrique et certains effets et leur techniques volontairement dénoncés. La manipulation des ventilateurs pour faire la neige, peut-être la neige elle-même, la cabane qui se fabrique, le feu de bois qui se fait sous nos yeux…

DES SIGNES ET DES FRAGMENTS…

Ces transformations rapides induisent que chaque espace soit seulement évoqué par des fragments de décor suffisamment évocateurs pour permettre au spectateur de rentrer dans le nouvel univers qui se présente. Ici nous sommes chez Garofoli. L’espace est une sorte d’entresol insalubre et hostile. Une fenêtre haute qui n’offre pas d’horizon, une énorme marmite cadenassée qui n’inspire pas la générosité d’un foyer chaleureux, un dévidoir qui permet l’arrivée secrète des enfants, du linge étendu qui par ses couleurs et sa diversité indique tout de même que des individus plein de vitalité l’habitent.

LA PANTOMIME ET L’HUMOUR

Ici, le brouillard, la fumée, les cheminées permettent d’évoquer le Fogg londonien. Des poteaux et des potences permettent de hisser des lampadaires. Londres à nouveau se résume à une ambiance et quelques signes pour laisser place à l’humour et la vitalité de la mise en scène de Léna. Le mouvement de la tournette aide les comédiens à jouer le burlesque et appuie les pantomimes entre les deux enfants et le Coldsteam Guards.

Comments are closed.